Le commercial change le bon de commande après 10 jours
Ce premier témoignage photovoltaïque concerne un client qui a reçu le représentant d'un prestataire connu à son domicile. Celui-ci lui propose un kit contenant des panneaux solaires dernier cri, un mylight ainsi qu'un ballon pour une valeur totale de 26 000 euros. Ce coût est pris en charge par un prêt reporté avec des mensualités couvertes par le rachat de l'énergie générée par les panneaux. Le commercial lui garantit également un gain de 7 000 euros ainsi qu'un remplacement sans frais du ballon après 9 ans, c'est-à-dire avant l'échéance de sa garantie. En effet, le client en question pense avoir fait une bonne affaire, mais son bonheur ne dure qu'une dizaine de jours. Le commercial est revenu le voir en prétextant que les pompes à chaleur qu'il a installées ne conviennent pas. Ensuite, il détruit le bon de commande original et lui en fait signer deux autres. Le premier mentionne l'achat de panneaux ainsi que d'un système mylight pour un prix de 26 500 euros tandis que le second indique l'acquisition d'un ballon thermodynamique ainsi que des pompes à chaleur de la même valeur. Ce dernier inclut une prise en charge par un nouveau prêt. Le paiement des mensualités de ce financement se fait de la même manière que le premier. Selon le commercial, ces tarifs sont dus à la qualité et à la performance des pompes à chaleur. Cela engendre alors des dépenses inattendues alors que l'acheteur est en difficulté financière. Actuellement, l'affaire est déjà entre les mains de la justice. Comme de nombreux cas que vous pouvez découvrir sur www.victimeduphotovoltaique.com.
Des bons de commande à la place d'une autorisation d'étude de faisabilité
Le témoignage qui suit concerne une femme qui a effectué une demande de devis en ligne. Le lendemain, elle reçoit la visite d'un expert qui effectue une étude de faisabilité et qui lui explique le fonctionnement de l'autofinancement. Effectivement, ce représentant du distributeur l'informe sur un partenariat avec un créancier. Selon ses dires, la cliente a la possibilité de profiter d'une énergie gratuite étant donné que l'EDF lui rachète l'électricité produite par ses panneaux. De plus, à la fin du contrat, elle devient propriétaire des installations. Il lui parle également d'autres possibilités de prise en charge comme celle du gouvernement. Cependant, il n'a pas fait allusion aux prix. À la fin de son exposé, il lui fait signer un document soi-disant justifiant que la cliente accepte réfléchir aux possibilités qu'il propose et qu'elle l'autorise à étudier les rentabilités du projet. Au bout de 3 semaines, l'expert revient et annonce que tout est en règle et que la femme peut faire des économies. Il lui dit également que les panneaux sont disponibles après 5 jours. La rapidité des démarches inquiète la cliente qui rouvre le document qu'elle a signé au début. Elle se rend compte que c'est un bon de commande d'une valeur de 28 000 euros avec une demande de financement dont le taux est élevé.
Refus de l'EDF de raccorder l'installation à son réseau
Le dernier témoignage est celui d'un client joint par le distributeur par téléphone. Intéressé par les avantages qui lui sont offerts, il décide d'acheter les panneaux photovoltaïques. Il en prend alors 6 qu'il place sur son toit et 4 qu'il met au-dessus de sa buanderie. Cependant, il remarque qu'il ne profite pas de son équipement puisque le compteur ne tourne pas. Il se rend compte, également, que ses fils ne sont pas reliés aux réseaux EDF. Il a alors demandé des explications auprès de ce dernier et comprend vite que ses panneaux ne sont pas étiquetés. Malheureusement, depuis le jour de l'achat, le prestataire est introuvable alors qu'il doit toujours payer ses prêts dont les mensualités s'élèvent à 656 euros et dont le coût total est de 110 000 euros.